1ère Table ronde : L’EXERCICE OFFICINAL, RÉALITÉ ET PERSPECTIVES
Le rôle des pharmaciens d’officine tunisien dans le système de santé se résume essentiellement dans la mise à disposition des médicaments pour le patient jours et nuits, weekends et jours fériés, dans la sécurisation du circuit des médicaments et dans la dispensation des ordonnances et le traitement des maladies bégnines ne nécessitant pas une consultation médicale.
Le pharmacien officinal tunisien joue un rôle important comme conseiller de santé en plus il assure les injections (vaccination et administration des médicaments injectables), les soin infirmiers surtout en milieu rural, le dépistage du diabète et la prise de tension. Depuis les années soixante-dix, date de la parution des lois, on a noté une évolution importante surtout en ce qui concerne le conseil en officine, la substitution, l’éducation sanitaire et thérapeutique du patient. Mais, la réglementation n’a pas suivi cette évolution. Le véritable enjeu actuel de l’officine est de se positionner comme un établissement de santé de première ligne au service du patient.
1ère Table ronde : L’EXERCICE OFFICINAL, RÉALITÉ ET PERSPECTIVES
Évolution de l’exercice officinal au Québec Du pharmacien dispensateur au pharmacien clinicien.
Louis Hébert, apothicaire français de père en fils, arrive en Nouvelle-France au début du XVI le siècle. Avec son épouse, il est le premier colon à s’établir en Nouvelle-France pour soigner autant les colons que les autochtones. Depuis, Ja profession de pharmacien n’a cessé d’évoluer pour s’adapter au besoin des patients. À ses débuts, le pharmacien fabrique le médicament à fournir au patient. Avec la croissance de l’industrie pharmaceutique, il devient le conseiller du patient sur l’utilisation de ces produits. Le décloisonnement de la profession médicale à la fin du XXe siècle amène de plus en plus le pharmacien vers la surveillance la thérapie médicamenteuse de ses patients. Le rôle du pharmacien se transforme à travers le temps, mais toutes ces activités demeurent au cœur de la profession.
A-DERMA : L’innovation dermatologique dans la prise en charge de l’acné
Avant de parler de la relation pharmacien-patient, je voudrais évoquer la relation des professionnels de santé avec le patient, qui a évolué considérablement depuis plusieurs années.
En effet, après
Il y a aujourd’hui les droits des usagers de la Santé.
C’est une évolution très importante car, dans le passé, le patient était peu informé par les professionnels de santé.
Le problème du respect de la vie privée et du secret des informations médicales sera de plus en plus aigu avec le développement des nouvelles technologies de la communication, mais aussi des données de santé, en particulier avec les progrès de la recherche sur le génome.
C’est pour cette raison que la nouvelle relation professionnels de santé / patients exige une continuelle réflexion éthique sur la nature de cette relation.
A partir de cette analyse, nous avons les éléments généraux pour voir les actions de communication des pharmaciens pour réussir la relation essentielle avec les patients. Cette relation va se développer, elle devra évoluer car elle ne sera pas un simple contact de distribution devant un comptoir mais, au contraire, une rencontre dans un lieu confidentiel pour aider à l’accompagnement des patients sur le plan thérapeutique dans un nouveau parcours de soins. Cela sera encore plus important avec le développement des traitements chroniques lourds à domicile (cancérologie, BPCO, diabète, etc…) car le pharmacien sera le professionnel de santé le plus proche du patient et de ses aidants.
Cette approche doit être bien sûr éthique et humaniste car le patient veut être rassuré et conseillé, avec également une approche commerciale qui doit être la plus scientifique possible. Ces deux communications éthique (santé publique) et commerciale doivent être bien claires dans les officines.
Le pharmacien a une relation privilégiée avec les patients mais, pour cela, il doit être : compétent – disponible – garant de la qualité et de la sécurité. C’est tout cela qui distinguera d’ailleurs le circuit pharmaceutique garant de la sécurité avec des conseils compétents par une équipe pluridisciplinaire, à la différence d’autres circuits de distribution beaucoup plus marchands et moins sécurisés (affaire récente Lactalis).
Le pharmacien éprouve, pour peu qu’il souhaite être à la fois professionnel, efficace et humain, de plus en plus de difficultés à exercer son art au quotidien. Confronté à des patients plus exigeants et pressés, des médecins moins coopératifs et moins accessibles, des pratiques commerciales plus offensives, un système d’assurance maladie moins performant…, il se retrouve au centre d’un système complexe, obligé à communiquer et à gérer ses relations avec les différents intervenants pour accomplir sa mission et garantir la viabilité de son officine.
Développer ses compétences en « Soft Skills » et en communication interpersonnelle est, de nos jours, primordial pour améliorer la qualité des échanges et bâtir des relations basées sur le respect mutuel et le principe de l’intérêt commun.
Meriam JELASSI, Responsable Formation
3ème Table ronde : La formation continue
* Optimisation fiscale
* Avantages sociaux
* Société d’exercice libéral
4ème Table ronde : La gestion économique de l’Officine
Lutte contre l’antibiorésistance : Rôle du Pharmacien
L’antibiorésistance est un grave problème de santé publique mondial qui progresse très rapidement. Malgré la mobilisation de l’Organisation Mondiale de la Santé et ce à plusieurs reprises, le nombre de victimes (mortalité et morbidité) ne cesse d’augmenter, avec des prévisions de plus en plus pessimistes. Les causes de l’antibiorésistance sont multiples. Cependant, la surconsommation des antibiotiques chez l’homme et les animaux en est la cause essentielle. La principale stratégie de lutte contre l’essor de l’antibiorésistance est de promouvoir le bon usage de ces médicaments, c’est en ce sens que le pharmacien a un rôle majeur à jouer en mettant en place diverses actions de prévention.
5ème Table ronde : Lutte contre l’antibiorésistance : Rôle du pharmacien
Le monde de l’officine a fortement évolué sur les 30 dernières années.
Le modèle officinal a du faire face à l’arrivée de nouveaux acteurs d’abord physiques, comme les parapharmacies, puis aujourd’hui digitaux au travers du développement du commerce en ligne.
Comment adapter notre modèle à ce nouveau modèle ?
Comment comprendre les attentes de nos patients consommateurs ?
Quelle pharmacie pour demain et quelles sont les propositions de valeurs que nous devons développer ?
6ème Table ronde : L’officine à l’heure du Numérique et de l’Internet
6ème Table ronde : L’officine à l’heure du Numérique et de l’Internet
Malgré une directive européenne de 2002 sur les compléments alimentaires, les points de vue divergents des Etats Membres n’ont jamais permis d’arriver à une harmonisation complète de la législation des compléments alimentaires.
Dans ce contexte, 3 pays, la Belgique la France et l’Italie, ont décidé en 2012 d’unir leurs efforts pour élaborer une liste commune de plantes (la liste BelFrit) dont l’emploi pourrait être autorisé dans les compléments alimentaires sous réserve que les fabricants respectent les exigences de qualité imposées par le droit européen. Entre 2014 et 2017, ces 3 pays ont intégré officiellement la liste BelFrit à leur réglementation nationale mais de façons très différentes.
Lors de cette intervention, découvrez les subtilités de la législation européenne et des principaux Etats Membres de l’Union Européenne. Par le marché français, appréhendez les principaux critères nécessaires au développement d’un complément alimentaire mis sur le marché européen.
De plus en plus fréquente dans les monde entier, la consommation des compléments alimentaire n’est pas à considérer comme anodine. En effet, leurs efficacité et innocuité restent controversées par les experts. Un mésusage de ces produits peut être dangereux comme il peut être inefficace voire même inutile. Plusieurs facteurs définissent le mésusage des compléments alimentaires à savoir l’absence d’une règlementation claire de la fabrication et la commercialisation de ces produits vendus entre autre sur internet ou dans les grandes surfaces, le manque d’informations des patients demandeurs de ces produits « miracle » et des professionnels de santé également. Il est donc primordial de pallier à toutes ces insuffisances par une harmonisation des différentes pratiques accompagnant le cycle de vie d’un complément alimentaire depuis sa formulation jusqu’à sa consommation passant par une maitrise des doses, des indications et des allégations tels que recommandé afin d’assurer le profil de sécurité et d’efficacité prévu pour le patient.
7ème Table ronde : Les compléments alimentaires
Avec 207 pharmaciens assistants (déclarés au CNOPT), employés dans 191 officines, pour un nombre total de 2109 pharmacies, l’assistanat en officine peine à s’imposer comme une carrière à part entière au sein de la profession pharmaceutique.
Cette situation n’a pas beaucoup évolué depuis la parution, en Août 2007, du Décret n° 2007-2110 qui a instauré l’assistanat obligatoire.
Plusieurs raisons entravent le développement de l’assistanat en officine : conditions de travail, absence d’un cadre conventionnel qui définit un plan de carrière et une rémunération évolutive, absence d’intérêt chez les jeunes pharmaciens, un certain flou au niveau du statut et des prérogatives de l’assistant, tissu officinal constitué en majorité de petites et moyennes officines incapables d’employer un pharmacien assistant, absence d’encouragements….etc Décriée aussi bien par les officinaux que par les assistants, cette situation peut-elle évoluer ? Quelles sont les solutions et les mesures à prendre ?
C’est pour essayer de répondre à ces questions que le comité scientifique du 2ème Forum de l’officine a décidé d’organiser ce débat auquel il a invité : des politiques, des enseignants, des responsables ordinaux et syndicaux, des pharmaciens officinaux et assistants. Ce débat, nous le voulons franc et constructif capable de proposer des solutions.
Nous sommes conscients que l’assistanat est à la fois une nécessité et une chance pour l’officine. En effet, c’est une nécessité en raison du temps de travail important et contraignant des officines et aussi une chance, qui va permettre une amélioration de l’exercice officinal dans l’intérêt de la santé des citoyens qui est notre objectif essentiel à tous.